La grande majorité des femmes ont déjà été la cible de harcèlement ou de commentaires non sollicités sur leur corps ou leur choix de vie. C’est une façon d’objectiver, de contrôler et de dépouiller les femmes de leur individualité.
À titre d’exemples, les femmes asiatiques sont souvent fétichisées comme des femmes exotiques, fragiles et soumises alors que les femmes noires sont perçues comme des tigresses, des panthères, bref des animaux que l’on doit dompter, voire posséder.
La majorité de ces stéréotypes sont hérités de l’esclavage et du colonialisme et ont été alimentés par la pornographie. Ces femmes ne sont pas vues pour ce qu’elles sont, mais plutôt pour ce qu’elles représentent caricaturalement. Or, aucune femme ne souhaite être reléguée aux stéréotypes raciaux ou sexuels qu’elle est censée représenter.
D’autres, comme les femmes autochtones, sont souvent dépeintes négativement : on suppose qu’elles ont des problèmes de consommation ou qu’elles vivent aux crochets de l’État. On omet souvent le rôle destructeur et discriminatoire qu’a eu le colonialisme sur leurs communautés et dans leurs vies. Quant aux femmes musulmanes, elles se font souvent invectiver, voire agresser physiquement sur la rue, particulièrement si elles portent le voile. D’une part, on les croit soumises (à leur mari, à leur religion, etc.), d’autre part, on aimerait qu’elles se soumettent à nos diktats. Un peu contradictoire, non?
Dans tous ces cas, on attribue aux femmes non blanches des stéréotypes négatifs qui viennent ajouter d’autres discriminations à celles que vivent l’ensemble des femmes.
Suggestion d’action à mettre en place :