En complément…

Pour les personnes trans, l’école peut devenir un milieu extrêmement anxiogène.

Les études démontrent que les personnes trans vivent à la fois de la transphobie, mais aussi de l’homophobie à l’école :

• Elles sont souvent étiquetées comme gaies ou lesbiennes en raison de leur expression de genre (leur habillement, leur apparence, leur façon de parler ou de gesticuler, etc.).
• Elles vivent des difficultés propres à leur réalité de personnes trans comme changer de prénom et le faire respecter, pouvoir utiliser les toilettes ou les vestiaires de leur choix, etc.

Les élèves trans vivent plusieurs formes de discrimination en milieu scolaire, particulièrement au secondaire : exclusion, harcèlement, agressions verbales (qui peuvent à la fois être misogynes, racistes, homophobes ou transphobes) et agressions physiques.

Les personnes enseignantes trans vivent également plusieurs difficultés. Leurs réalités sont encore méconnues et source de préjugés. Il peut donc s’avérer difficile de se faire accepter tant auprès des parents, que des collègues ou des élèves.

Le rôle de l’école et des personnes enseignantes s’avère crucial pour offrir aux jeunes et aussi aux personnes enseignantes trans l’ouverture et le soutien nécessaires. Par exemple :

• en s’affichant comme personne alliée (avec des affiches dans l’école ou les classes, des macarons, des activités pédagogiques inclusives, etc.);
• en ne tolérant aucun geste ou parole à caractère homophobe ou transphobe;
• en respectant le choix de prénoms et de pronoms des personnes;
• en évitant les remarques, les questions, les commentaires qui sont intrusifs, non pertinents ou relevant de la simple curiosité.